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La gestion du patrimoine arboré

Lors de l’aménagement des villes, l’arbre a toujours été d’une importance secondaire. Le but était d’adapter la ville aux véhicules, tout en se concentrant sur le bâti. Toutefois, l’arbre relie les citadins à la nature. Pour préserver l’arbre en ville, il faut établir la gestion du patrimoine arboré. Détails dans les prochaines lignes.

Patrimoine arboré, c’est quoi ?

Le patrimoine arboré d’une cité est constitué d’arbres de villes servant principalement d’ornements. Comme ils n’ont pas de rôle de production, ils diffèrent des arbres forestiers et des arbres fruitiers. Ils intègrent le paysage urbain comme les parcs, les jardins, les réseaux routiers et fluviaux.

Ils jouent un rôle essentiel dans les espaces verts publics, car ils améliorent la qualité de l’air, donnent de l’ombre, abaissent les températures locales de l’air et ont un impact positif sur le bien-être et la santé des citadins en réduisant la pollution.

Pourquoi gérer le patrimoine arboré ?

Une gestion durable des arbres se traduit par la compréhension et le respect de leur identité ainsi que de leurs besoins biologiques. Pour rafraîchir une ville, accorder à l’arbre la place qui lui revient et pour renforcer l’arborisation urbaine, il faut établir un plan de gestion. Le principal but est de planter, ou du moins conserver, davantage d’arbres au lieu de les couper.

Théoriquement, un arbre bien géré reste en bonne santé et vit dans un sol et dans un environnement adapté. Il ne connaît ni blessure ni taille. Cependant, les arbres urbains subissent différents sorts. Ils sont plantés dans des milieux artificiels. Sur place, ils sont assujettis à l’urbanisation et à plusieurs contraintes.

Ainsi, il faut mener des actions spécifiques pour les arbres urbains dans le but de contribuer à leur épanouissement dans leur environnement. Les objectifs de la gestion de patrimoine arboré sont :

    • planification et maîtrise des coûts d’intervention ;
    • préservation des arbres sur le long terme.

Quelles sont les actions à mener pour gérer le patrimoine arboré ?

Pour assurer une croissance harmonieuse des arbres, la ville autorise l’élagage raisonné et la taille de formation des jeunes arbres. Comme la taille radicale agresse l’arbre, elle n’est pas toujours recommandée. En revanche, la ville réalise l’élagage seulement en cas de nécessité.

Dans le but d’augmenter le patrimoine, la plantation d’arbres est aussi favorisée. Pour mener à bien toutes les actions de gestion, travailler avec un arboriste est la meilleure solution. Il prend en main l’haubanage, le dessouchage et d’autres travaux forestiers dans le total respect de l’arbre.

Quels sont les outils de gestion du patrimoine arboré ?

Plusieurs sont les outils de gestion et de suivi de patrimoine arboré. Voici les plus utilisés :

Le PLU

Ce document d’urbanisme résume tous les plans d’une collectivité concernant l’évolution d’un territoire. Il définit les règles relatives aux constructions et aux zones qui vont rester naturelles. Le plan local d’urbanisme aide à la protection de l’arbre en milieu naturel, rural et urbain.

Le plan de gestion

Chaque ville dispose aussi d’un plan de gestion permettant de suivre l’entretien et la stratégie patrimoniale d’un arbre sur une longue durée. Ce programme pluriannuel détaillent les actions à mener. Le but est d’assurer la continuité dans la conduite du patrimoine arboré. Ils les planifient sur une durée de 10 ans et parfois de 5 ans.

L’inventaire

Souvent réalisé dans les grandes villes ayant les moyens techniques et financiers, l’inventaire permet de connaître le patrimoine. Cela facilite la protection des arbres ainsi que la mise en place d’un suivi sanitaire de chaque sujet.

La charte de l’arbre

Ce document contractuel permet d’informer les riverains de l’importance des arbres dans la ville. Il comporte aussi un volet permettant d’appliquer le règlement de voirie. Dans l’intention de protéger les arbres, il impose des règles de sécurité. Cette charte favorise la pratique des bonnes pratiques sur l’arbre. Par ailleurs, elle adopte des principes comme la diversité, la permanence, la durée, le dynamique du paysage, l’économie, la pédagogie, la solidarité et l’innovation.

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